Dans certaines conditions, l’agrégation de prédictions émises par des non-experts se révèle plus fiable que les prédictions d’experts... Il s’avère aussi que les malentendus et les conflits d’idées entre membres d’un groupe constituent des facteurs favorables à l’apprentissage, parce qu’ils requièrent un effort d’élaboration verbale. La clé de cette énigme tient donc dans une phrase : notre cognition est fondamentalement sociale. Notre cerveau, ce hardware individuel est exploité par un software social !
Entre tradition et innovation, l’agriculture intègre les changements dictés par la nature. Pour les agriculteurs, les exigences écologiques augmentent, les prix baissent et la société s’interroge sur la qualité des aliments. Agrometeo met des données individuelles au profit de la collectivité dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes en utilisant les microclimats. Comment a évolué le système au profit des utilisateurs et quelles perspectives s’offrent à nous après 25 ans de collaborations nationales et internationales ?
L’économie du savoir devient un vecteur de croissance pour les nations du monde entier. De fait, gouvernements et entreprises investissent de plus en plus dans la formation, l’information, la technologie et les réseaux. Adoptées massivement, les nouvelles technologies requièrent flexibilité et créativité. C’est ainsi que les marchés émergents, de par leur taille, deviennent des rampes de lancement idéales pour des innovations et des modèles collaboratifs au service des citoyens, dans les domaines de l’énergie, de la santé ou de l’agriculture.
Le tissu industriel suisse est en grande majorité composé de petites entreprises. Cette taille favorise l’agilité et la réactivité, mais innover seul est parfois une gageure. Certaines PMEs ou start-ups sont obligées d’avancer en cercle clos. Pour d’autres, entrer dans un écosystème et co-créer « ensemble » permet de gagner du temps, de stabiliser les coûts ou d’ouvrir de nouveaux marchés. A l’heure de la digitalisation et de la robotisation, la collaboration devient une force.
Les groupes ont leur propre intelligence ; on sait depuis peu mesurer leur QI. Mais pourquoi les groupes plus féminins sont-ils plus sagaces ? Comment invoquer la sagesse d’une foule en évitant les pièges du conformisme ? Pourquoi la diversité nous rend-t-elle plus intelligents ? Comment notre intelligence «supercollective» rend-elle nos entreprises plus performantes ? Comment l’utiliser pour revitaliser notre démocratie ? Et pourquoi les espions américains s’y intéressent-ils autant ?